Un lien entre tout ça

 

 

Vous l’aurez peut-être remarqué à la lecture des pages sur les pratiques. Ces approches peuvent paraître si éloignées les unes des autres, pourtant les connexions et résonances se font constamment et nous ne parlerons ici que de certains éléments majeurs.

Il s’agit de cultiver un lien avec son jardin intérieur-extérieur, en cohésion avec les phénomènes du vivant, ces équilibres complexes qui constituent le territoire intérieur et extérieur, soi, les autres, le monde, dans le cadre d’un processus d’écoute et par l’expérience qui propose de se laisser le temps, pour que l’intelligence du vivant nous informe. Voilà les questions spécifiques qui les réunissent : Comment suis-je à l’écoute des phénomènes pour ce qu’ils sont ? Comment j’accepte de prendre ce temps de silence humble, pour oser expérimenter avec ce regard toujours neuf ? Être là, à chaque instant, car il n’est pas un moment moins important. C’est constamment maintenant que ça se vit, se savoure, se découvre, s’ accueille…

Cultivons notre jardin, en prenant le temps de l’écouter, l’humus fait de nos vieux bouts morts, des bouts transformés par la vie. Habiter enfin « notre terre ». Simplement savourer l’herbe-tendresse qui pousse, les fleurs-germes d’idées, les fruits-maturation, la canopée-ouverture, les racines-ancres qui évolue, le chant de nouveaux oiseaux-pensées, la vie qui marche sans qu’il n’y ait rien à faire d’autre que d’être disponible.

Le grand défit de nos sociétés qui courent après le temps.